Best-sellers

 

Découvrez un livre que vous pourrez vous offrir ou donner en cadeau à un ou une ami(e). Votre choix fait, achetez-le en ligne par l'intermédiaire des librairies Archambault en cliquant sur l'image du livre. Bonne lecture.
Bouillon de poulet pour l'âme du golfeur


Jack Canfield, Mark Victor Hansen, Jeff Aubery, Mark Donnelly et Chrissy Donelly
Pour ceux et celles qui aiment le golf. Que vous soyez débutant au golf ou joueur aguerri, ces histoires de victoires humaines et d'épreuves sur le parcours vous amuseront et vous inspireront.

Écrites par des golfeurs, des professionnels ou des caddies qui partagent une passion pour ce sport, ces histoires racontent plusieurs des moments les plus mémorables et universels du golf : l'excitation de voir un coup « impossible » s'arrêter en position parfaite ; le sentiment de camaraderie lorsqu'une nouvelle amitié se forge pendant une ronde de golf, ou l'impression de paix que vous ressentez lorsqu'une journée sur le terrain de golf rafraîchit votre vision de la vie.

Avec ses histoires d'obstacles vaincus, d'esprit sportif et de « verts essayés », Bouillon de poulet pour l'âme du golfeur est un vif rappel des leçons de vie reçues sur le parcours ou en dehors. Vous apprendre comment savourer l'instant présent, augmenter votre confiance en vous et découvrir qu'avec de la persévérance et de l'imagination, il y a toujours moyen de sortir d'une fosse de sable, quelle qu'elle soit.

Tout comme ils prennent leur bâton favori, les golfeurs de tous handicaps se tourneront vers ce livre chaque fois qu'ils auront besoin d'inspiration et de confiance pour jouer au meilleur de leur capacité. Pour aiguiser votre appétit, voici le coup de départ du premier tertre:

Un seul

À l’été de 1941, Norma Halstead était une mince jeune fille de 15 ans. Son père, Grant, était le professionnel au club de golf municipal de Fresno, situé sur les rives de la rivière San Joaquin. Elle habitait avec ses parents à l’étage du clubhouse, sur une colline surplombant la rivière et le premier trou. La vie était simple et les journées de Norma étaient bien remplies, surtout par son amour du golf.

À Fresno, les journées d’été peuvent être cruellement chaudes. Souvent, Norma se levait avant l’aube, accomplissait ses tâches et partait avec son sac de toile en direction du premier départ pour un neuf trous en solitaire. Tôt le matin, la brume montait souvent de la rivière. Le premier trou, qui descendait du clubhouse, était blanc comme du lait. Norma était débutante mais il était clair qu’elle avait reçu des leçons de son père quand elle a frappé son coup de départ et l’a regardé aller dans la brume qui recouvrait l’allée en contrebas. Norma aimait ce sport et sa vie au bord de la rivière.

Un matin de juillet, Norma a commencé sa ronde sans espérer plus qu’une bonne marche dans la campagne. En mettant sur le tee une des trois balles que son père lui avait données, elle s’est souvenue de la mise en garde de ce dernier, « un bon golfeur ne perd jamais sa balle ». En matière de golf, les propos de son père étaient paroles d’évangile et Norma redoutait le jour où elle devrait lui demander d’autres balles. Mais ce matin-là, son coup de départ a fendu la brume pour se retrouver loin dans l’allée du trou no 1.

C’est Billy Bell qui avait été l’architecte du parcours. Grant Halstead avait convaincu les édiles municipaux que Bell était l’homme pour dessiner leur premier terrain public et Bell avait réussi un chef-d’œuvre. Bientôt, le terrain est devenu le « big Muni » (le grand municipal), et il a été le site de plusieurs championnats municipaux excitants. Le véritable défi de Bell avait été de dessiner les trois premiers trous dans l’espace réduit à sa disposition. Le premier trou, une longue normale 4, descendait la côte du clubhouse et suivait la rivière. Le deuxième, une normale 3 avec plusieurs fosses de sable, montait vers un vert en forme de cuvette. Le troisième trou était parallèle au premier et son vert avait été creusé à même la berge surplombant la rivière. On avait jugé impossible la conception de ces trois trous, mais l’élégance simple de leur forme était évidente. Bell avait un talent pour trouver des solutions simples mais élégantes et cela se reflétait sur tout le parcours.

En approchant de sa balle dans la première allée, Norma a entendu au loin le sifflet du train de marchandises du matin. La voie suivait le terrain du côté est et traversait la rivière en empruntant un grand pont sur chevalets. Bientôt, le train filerait bruyamment près du deuxième trou, en route vers Modesto, Stockton et Sacramento au nord. Il a fallu trois bons coups à Norma pour atteindre le premier vert et deux coups roulés pour son par personnel.

Au deuxième trou, elle a choisi un fer long. La sagesse simple de son père lui avait enseigné de ne craindre aucun bâton. « Frappe-les tous de la même manière, mais surtout, disait-il, aie confiance en ton élan. » En prenant un élan de pratique, elle pensait seulement à imiter le style élégant de son père. Il lui disait souvent : « Imagine que quelqu’un te photographie. Essaie d’avoir l’air mignonne. » C’était facile pour la jeune fille.

Le train passait le long de la clôture de bois qui déterminait les limites du terrain. Norma était parfaitement concentrée en frappant la balle. Elle a vu avec plaisir qu’elle se dirigeait droit vers le vert en cuvette. Norma espérait réussir le par sur les trous plus courts et essayait très fort de rejoindre le vert. Elle était habile sur les coups roulés et, souvent, elle se limitait à deux par trou. Ce coup semblait bon, il avait atterri sur le devant du vert, en ligne avec le drapeau. Elle a donc ramassé son sac et a commencé à monter la côte en direction du vert.

Les jours de grande chaleur, les joueurs s’attardaient souvent derrière le deuxième trou, profitant momentanément de l’ombre des deux pins géants. Le vert, en forme de cuvette, retenait bien les coups, mais comme il était petit, toute balle frappée plus de dix degrés hors ligne bondissait sur le coteau. La précision était récompensée. Norma savait que le secret de ce trou était de prendre un bâton plus long et de faire confiance à son élan.

En arrivant au haut de la côte, Norma n’a pas vu sa balle. Le train, maintenant assez loin de l’autre côté du pont, a fait entendre son grand sifflet trois fois. Norma a regardé vers l’arrière du vert, espérant voir sa balle près de la frise. Elle n’était pas là. Elle a déposé son sac et a commencé à chercher dans l’herbe longue à l’arrière du vert. Un peu irritée, elle a commencé à penser qu’elle avait peut-être perdu sa première balle de golf. Elle imaginait la mine renfrognée et incrédule de son père, bouche bée, abasourdi par la perte honteuse faite par sa fille unique.

Elle doit bien être quelque part, pensait Norma. Elle s’est dirigée vers le devant du vert, pensant que la balle aurait pu ne pas rebondir vers l’avant comme elle l’avait d’abord cru. En passant près du trou, elle a baissé les yeux et a vu sa balle dans la coupe. Un trou d’un coup!

Bien que novice, elle savait qu’un trou d’un coup était un grand exploit au golf. Elle savait que son père serait ravi. Elle pensait à son grand sourire et à ses yeux brillants en se penchant pour ramasser sa balle dans la coupe. Elle aurait aimé que son père soit témoin de cette scène. Elle aurait aimé que quelqu’un l’ait vue.

Après avoir terminé les neuf trous, elle a monté les marches du chalet, maintenant illuminé par les rayons du soleil matinal. Elle a regardé sur la galerie et a vu sa mère. Ne voulant pas avoir l’air trop excitée, elle a simplement dit : « Oh! Maman, j’ai frappé un vrai bon coup aujourd’hui. » Sa mère, rassasiée d’histoires de golf depuis qu’elle avait fait la connaissance de Grant, s’est préparée à écouter patiemment l’histoire d’un autre haut fait d’armes sur le terrain.

Bien préparée à recevoir les félicitations pour son exploit, Norma a dit : « Oui, au trou no 2, j’ai envoyé ma balle directement dans la coupe. »

Sa mère a scruté l’horizon au-dessus du terrain, comme si elle faisait l’inventaire des jeunes arbres qui poussaient le long des allées. Elle pensait surtout aux tartes, aux gâteaux et au chili destinés aux clients de la journée. Pendant que Grant s’occupait de la boutique et donnait des leçons sur le terrain de pratique, la mère de Norma s’occupait du casse-croûte. Tous les produits étaient frais du jour.

Elle s’est tournée vers Norma et a regardé ses cheveux bruns qui lui allaient aux épaules, et les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Finalement, elle a dit : « C’est bien, chérie. N’oublie pas de le dire à ton père. Rentre maintenant, protège-toi du soleil. »

Norma a été un peu désappointée de la réaction de sa mère qui aurait certainement dû être plus enthousiaste. Elle s’y était peut-être mal prise pour lui annoncer. Suivant sa mère dans le casse-croûte, Norma dit : « Non, maman. Je veux dire que j’ai envoyé la balle dans le trou d’un seul coup. Un trou d’un coup ! »

La mère de Norma a pris sa jeune fille par les épaules et l’a menée à travers le casse-croûte en direction de la boutique. « Oui, chérie. C’est très bien, a-t-elle répété. N’oublie pas de le dire à ton père. »

La frustration de Norma a augmenté lorsqu’elle a annoncé la nouvelle à son père. Ils étaient seuls dans la boutique. La frêle fille de quinze ans avait l’air d’une naine à côté du professionnel musclé. Ce qui impressionnait le plus chez Grant étaient ses mains énormes et son crâne chauve. Son regard pouvait être sévère mais souvent on croyait voir l’esprit de Noël dans ses yeux.

D’un air grave, Grant a dit à sa fille : « C’est très bien, Norma. Mais tu dois comprendre qu’il n’est pas très sportif de dire que tu as fait un trou d’un coup alors que tu jouais seule. Tu vois, sans un témoin… bien… chaque jour, il y aurait plein de petits rigolos qui viendraient nous dire qu’ils ont réussi tel ou tel exploit. » Grant a ensuite pris sa fille dans ses bras, l’a serrée doucement contre lui et a dit : « Souviens-toi – fais confiance à ton élan et tu réussiras. »

De nos jours, les parents s’interrogeraient sur les effets psychologiques d’une telle déception chez un jeune. Mais en 1941, les gens étaient plus réalistes et, d’une certaine manière, les parents étaient moins soucieux de protéger leurs enfants des difficultés de la vie. Ils s’em-ployaient plus à les préparer à vivre dans un monde où le bien et le mal se côtoient.

Norma a oublié son exploit. Elle avait appris qu’en plus des règles écrites du golf que son père lui avait enseignées, il y avait d’autres règles que seule l’expérience pouvait nous apprendre.

Deux semaines plus tard, une carte postale adressée simplement « Au professionnel » est arrivée au club. Grant a lu la carte et son rire tonitruant s’est fait entendre dans tout le clubhouse. La carte disait simplement « Félicitations à la jeune femme qui a fait un trou d’un coup sur le 2. Quel beau coup de golf ! » Et c’était signé « J.C. Wade, Mécanicien, Southern Pacific Railroad. »

Quand Norma a entendu le vacarme dans la boutique, elle est descendue de sa chambre pour être accueillie par son père et quatre hommes, membres du club. La voix de stentor de son père racontait l’exploit de sa fille pendant que Norma lisait et relisait la carte postale, n’en croyant pas ses yeux. Elle arborait un large sourire et, avec toute la modestie de circonstance, elle a enfin reçu l’accolade de tous pour son exploit.

Elle s’apprêtait à retourner à sa chambre quand son père lui a dit : « Maintenant, chérie, va chercher ta tire-lire. C’est ta tournée au bar. »

Norma a eu l’impression qu’elle allait apprendre une autre des règles non écrites du golf.

J.G. Nursall

Jack Canfield et Mark Victor Hansen sont les coauteurs #1 des best-sellers du New York Times et USA Today de la série Bouillon de poulet pour l'âme. Ils sont des conférenciers professionnels qui ont consacré leur vie à l'enrichissement du développement personnel des autres. Jeff Aubery est un mordu du golf qui travaille dans cette industrie depuis des décennies. Il a fondé et préside Tornado Golf, une société qui fabrique des sacs de golf. Mark et Chrissy Donnelly sont les auteurs du best-seller du New York Times, Bouillon de poulet pour l'âme du couple.

L'artiste bien connu Scott Medlock, a créé « The Challenge » (Le défi), une oeuvre exclusive pour la couverture de ce livre.

Publié par Sciences et Culture
ISBN 2-89092-256-1

  2012-12-11
Menu Best-sellers Page suivante
 
[Accueil] [Assemblage] [Courriel] [Divers] [FAQ] [Historique] [Humour] [Hyperliens]
[Lexique] [Nouveautés] [Parcours] [Plan du site] [Règlements] [Sondage] [Technique] [A propos]