ci, au Club de golf Mirage, dans le Queensland, en Australie, notre
premier trou est une normale 5 relativement droite. Il n'est pas court, il n'est pas long.
Entre le tertre et le vert, il n'y a pas vraiment de difficulté à moins de vous égarer
en dehors de l'allée relativement large. Le vert est pratiquement plat et de dimension
bienveillante. Les coups roulés roulent tel que prévu.
Le deuxième trou est une difficile petite normale 3 avec un vert protégé
par de profondes fosses de sable aux avants droite et gauche, ainsi qu'une autre à la
droite du trou. Ratez le vert ou les fosses et vous vous retrouverez dans l'herbe
suffisamment longue pour cacher un éléphant.
Le troisième est une normale 5 avec un crochet vers la
droite à partir du tertre et un hors limite (quatre milles de plage le long d'une mer de
corail) sur la droite. Le vert est, encore une fois, fortement protégé par des fosses et
de l'herbe longue. Il est également bien incliné de l'arrière à l'avant.
Un de mes endroits favoris pour m'asseoir est le long du
quatrième trou, à environ mi-distance. Un trou magnifique soit dit en passant, mais
c'est une autre histoire. Je ne cesse d'être étonné par le nombre de golfeurs qui
arrivent à cet endroit avec les épaules pliées, la tête et les yeux penchés, une
allure dépitée.
Qu'est-il
arrivé? Dans presque tous les cas, la ronde a mal débutée. Coups
capricieux, balles égarées, mauvais résultats ou autres sur un, ou
plusieurs, des trois premiers trous. Donc, la ronde commence sur un
mauvais pied et le moral se retranche dans ses quartiers «cela va être
un autre de ces jours». Ces joueurs ont, à toute fin pratique, capitulé
en faveur du terrain alors qu'ils leur restent quinze autres trous à
jouer.
Qu'est-ce qui distingue Hogan, Nicklaus, Player, Jacklin,
Senior, Parry, etc, des autres? Ils ne déclarent jamais forfait. Le plus tenace que je
connaisse est Jack Nicklaus. Son attitude et sa résistance mentale sont légendaires. Si
Jack avait un mauvais jour, et que tout indiquait qu'il jouerait 75, vous pouviez parier
votre dernier dollar qu'il approcherait le 18ième trou en combattant toujours pour ne pas
faire plus de 74.
Ne vous découragez jamais à la suite d'un mauvais trou.
Ne vous découragez jamais d'une mauvaise ronde.
Quoi qu'il arrive,
motivez-vous toujours à donner le meilleur de vous-même.
Bon golf,
David

Traduit de l'anglais par Jacques J. Lefebvre
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