
Le
tertre de départ. L’endroit qui marque le début de la partie ou du trou
en cours. Le 1er trou est souvent le plus énervant. La hâte
de commencer, souvent sans échauffement, avec plusieurs personnes qui
nous regardent, ajoute un niveau d’anxiété léger à vouloir bien
paraître. Une bonne routine peut toutefois permettre à un joueur moyen
de bien s’en tirer en ajoutant de l’agrément à sa partie.
Pour déterminer l’ordre de départ au 1er
trou, un tee lancé par terre choisira au hasard l’ordre des joueurs.
L’idéal est de frapper quelques balles de pratique, mais bon, comme
beaucoup de gens, 2 ou 3 exercices d’étirement sont mieux que rien.
En observant bien les pros, on se rend
compte que leur routine est toujours la même, peu importe
les conditions ou le bâton choisi. À titre d'exemple, voici ma routine :
-
je me place derrière ma balle et je
fais 1 ou 2 élans dans le vide;
-
je place mon bâton devant mes yeux en
le tenant par le manche et je détermine une trajectoire entre moi et
ma cible.
-
j’abaisse ensuite mon bâton pour
trouver une petite cible à environ 24 pouces de ma balle;
-
je prends position devant ma balle,
m’enligne sur ma petite cible et fait quelque « wiggles » (court
mouvement des poignets) pour enlever la tension;
-
je regarde 2 ou 3 fois ma cible au loin
et je vide ma tête pour ne plus penser qu’à frapper ma balle;
-
je m’exécute.
Le tout ne prend pas beaucoup de temps et
la répétition des mêmes gestes a pour objectif de programmer le cerveau
afin qu’il établisse sa zone de confort et de confiance. Le subconscient
est subtil et fragile. Il est particulièrement sensible aux messages
apaisants et relaxants que procure une routine.
L’objectif est aussi d’établir le bon
moment, celui ou l’on est prêt à frapper. Même les pros se reculent en
cas de doute. Bien sûr, il y a plusieurs styles, dont celui de Sergio
Garcia qui, bien qu’il y ait eu amélioration, prend un temps
considérable pour jouer son coup. Il y a, à l’opposé, John Daly qui
trouve sa zone de confort en quelques secondes à peine. Chacun y va à sa
façon afin de trouver un état d’esprit qui le met en confiance. Les
pensées doivent être positives, ne plus penser au coup précédent. Faire
le vide positivement dans sa tête augmente l’euphorie en cas de réussite
et amène à la réflexion constructive en cas d’échec.
Une note en passant : Les coups de
pratique sont interdits sur les tertres de départ, ce qui veut dire de
ne pas raser le sol en s’élançant à côté de la balle. Un petit truc : si
vous tenez à effleurer le sol, faites-le sur les bords extérieurs du
tertre.
La manière de frapper sa balle est bien
personnelle et l’esprit joue un grand rôle au golf. Il y a toujours
moyen de s’amuser avec une bonne ambiance.
Car après tout, le golf n’est qu’un jeu.
Bon golf,
Michel Marchand