ous
êtes-vous déjà arrêté pour analyser le langage et les remarques négatives de
certains joueurs à l'égard des terrains ou des autres golfeurs. N'avez-vous pas déjà
entendu quelqu'un traiter ouvertement un terrain de «champ de patates», de «terrain à vaches», etc? Vous êtes-vous demandé l'effet d'une telle remarque
sur les joueurs réguliers du terrain et si cette médisance avait sa raison d'être sur
un terrain de golf?Combien de fois avons-nous
entendu un joueur en critiquer un autre de loin parce qu'il utilise une voiturette? Des
remarques comme; «C'est tout un sportif!», «C'est pas ça qui va le faire maigrir!», ou encore «S'il est trop vieux pour marcher, il n'a qu'à rester chez lui!», et on en passe.
Sans parler de ceux qui critiquent les femmes ou les personnes d'un certain âge jouant
devant eux. À vous d'imaginer tout ce qui se dit.

Si vous vous reconnaissez, voici quelques questions que
vous devriez vous poser la prochaine fois avant de dire une platitude:
- Est-il possible que celui qui
utilise la voiturette ait un problème physique ou cardiaque qui l'empêche de «marcher le terrain» et qu'il soit forcé
de le faire pour assouvir sa passion pour le golf? Que diriez-vous s'il s'agissait de
votre père?

- Est-il possible qu'un terrain
ait volontairement opté de limiter son budget d'opération pour permettre à des gens de
jouer sans vider leur portefeuille? N'avez-vous jamais entendu l'expression «rapport
qualité/prix»? Est-ce que vous croyez que le club que vous avez vu à la
télévision, lors du dernier tournoi de la PGA, se joue pour le même prix que celui que
vous venez de jouer?

Allez! La médisance et le
manque de respect n'ont pas leur place sur un terrain de golf ou ailleurs.
Chaque club a son côté pittoresque et ses attraits. La prochaine fois, lorsque vous
entendrez ce genre de remarque, rappelez aux gens la chance qu'ils ont d'avoir la santé
pour marcher ou de se payer des clubs mieux «manucurés» et plus dispendieux. La médisance est mal et peut être
blessante.
Soyons respectueux
des gens qui nous entourent
et n'acceptons pas la médisance.
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